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Même profil pour Audry Tautou avec un oeil plus pétillant mais, ils ont remplacé la main par une rose , rajouté un bouquet à l'amoureux et incrusté une tour Eiffel (pour faire plus frenchie), voici le poster U.S du film de Foenkinos.
À travers ses vingt-et-un longs métrages, François Truffaut a composé une sorte d'autoportrait. Tout ce qu'il a écrit, filmé, imaginé, passait par le filtre de ses émotions. Dans ce documentaire construit autour des nombreuses traces laissées par le cinéaste (interviews, images de tournages, photos, lettres, scénarios...), il occupe la première place. Et face à lui, nous sommes (à nouveau) conquis, submergés par son charme. Anne Andreu fait avant tout parler Truffaut. On se remémore ainsi les phrases lumineuses d'un homme qui a réfléchi toute sa vie sur la création ("Les films respirent par leurs défauts"...). On entend sa voix, cette voix blanche qui le faisait jouer "à la limite du faux" (dixit Nathalie Baye), ce phrasé rapide, ces mots précis. L'homme qui aimait les femmes aimait aussi les livres : la caméra s'attarde sur son écriture ronde, sur les épreuves des scénarios, les plans de tournage, les courriers...
Dessins, sculptures (dont plusieurs créations inédites de Tim Burton pour l’exposition), des Polaroïds grand format réalisés par l’artiste, accessoires, maquettes, costumes et extraits de films (longs et courts-métrages inédits).
- Une rétrospective Tim Burton
- Des visites guidées
- Des parcours
- Des rencontres
- Des ateliers pédagogiques...
- Et le catalogue de l’exposition en français en collaboration avec le MoMA.